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Hanna AICART
Ecole doctorale : LLSH
Laboratoire : ILCEA4
Elle a obtenu un double diplôme en biologie et en religion et culture à l’Université Wilfrid Laurier de Waterloo (Ontario), au Canada. Elle a ensuite été acceptée à l’Université de Toronto pour un programme de master en enseignement.
Au Canada, elle a été employée par l’éducation nationale, a travaillé comme enseignante et guide touristique au Musée royal de l’Ontario, et a été membre de l’équipe du Centre des sciences de l’Ontario. Après avoir déménagé en France en 2017, elle a occupé diverses fonctions d’enseignante à Grenoble INP, Phelma, ENSIMAG et à l’UGA.
Thèse
« L'analyse des tendances politiques et de l'évolution des attitudes géopolitiques me semble cruciale pour le développement intellectuel des générations futures. Sans une évaluation impartiale des manifestations politiques actuelles, les documents historiques traitant des questions contemporaines resteraient incomplets. Mon projet, Dangers d'une frontière poreuse : Canada's negotiation with and resistance to the right-wing American populist culture, vise à disséquer l'interconnexion entre le Canada et les États-Unis et à enrichir la littérature existante sur les relations entre ces deux pays. En analysant la porosité des frontières, une ascendance historique commune et le partage approfondi du commerce, de la culture, de la langue et de l'identité, ce projet met en lumière les multiples facettes de la négociation du Canada avec le populisme américain contemporain de droite, ou de sa résistance à celui-ci.
Pour soutenir ce projet, je mènerai un travail de terrain rigoureux, incluant des entretiens de diverses personnalités associées aux thèmes principaux de la thèse avec Pierre-Alexandre Beylier, au sein de l’ILCEA4.
Je crois fermement que l'éducation et l'engagement en faveur de l'apprentissage tout au long de la vie sont des éléments clés dans la lutte contre le racisme, le sexisme et l'inégalité des richesses. J'espère que cette thèse sera un outil pour le processus d'apprentissage des futurs universitaires. »
Le Projet GATES est financé par le Programme d’Investissement Avenir lancé par l’Etat et mis en œuvre par l’ANR France 2030.
Sous la direction de Pierre-Alexandre BEYLIER
Thèse de doctorat en miroir avec University of Victoria (Canada)
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