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Aliénor BAUTRU-VALOIS

 

Aliénor BAUTRU-VALOIS

Ecole doctorale : SHPT
Laboratoire : LARHRA


Après deux années en classes préparatoires littéraires à Nantes, elle a choisi de se diriger vers l’histoire de l’art pour l’interdisciplinarité qu’elle encourage. À l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, elle a ensuite complété deux mémoires de Master Recherche dans cette discipline, en se spécialisant en art européen du XIXᵉ et du XXᵉ siècle. Plusieurs stages et expériences professionnelles au sein d’institutions culturelles (Centre Pompidou, Institut National d’Histoire de l’Art, etc.) lui ont permis d’affiner son intérêt pour la recherche. Au cours de sa première année de thèse en histoire de l’art, elle a également contribué, en tant que chargée de recherche, à la préparation d’une exposition sur les liens entre les arts et l’anarchie au musée La Piscine de Roubaix
 

Thèse

Fleurs vivantes, fleurs coupées, fleurs peintes : pour une étude pluridisciplinaire des compositions florales en France et en Grande-Bretagne (1890-1930)

« Mon projet de thèse explore de façon transversale les représentations de bouquets de fleurs. En croisant diverses méthodologies issues des études visuelles, des études de genre et des plant studies (« études végétales »), j’interroge le motif du bouquet de fleurs, ses représentations en peinture et sa circulation via la presse illustrée française et britannique et les cartes postales. Par ailleurs, j’examine la mise en espace de ces arrangements floraux, afin de les situer par rapport au jardin, lieu de culture, de cueillette et de composition, et par rapport à l’espace domestique, où un contenant vient les figer dans une forme ornementale.

Ce projet de thèse s’intègre au sein du projet de recherche « FLOWER – Floral Legacies : Observing Women’s Eco-artistic Representations », lauréat du dispositif Gates - Matching PhDs. Il est porté par Marie Gispert, Professeure en histoire de l’art à l’UGA, en partenariat avec Ersy Contogouris, Professeure en histoire de l’art à l’Université de Montréal (UdeM) et Noémie Cadieux, doctorante à l’UdeM. Nous examinerons des collections d’illustration botanique et des peintures de fleurs réalisées entre 1860 et 1930 autour de trois grands thèmes : le genre et la professionnalisation des artistes femmes, les rapports entre nature et culture et les problématiques liées à la colonisation. Cette étude bénéficiera d’une approche tri-nationale et transnationale (France, Grande-Bretagne et Canada), qui se concrétisera par des échanges scientifiques entre Grenoble et Montréal à l’occasion de colloques, d’ateliers et de publications écrites.

Résolument interdisciplinaire, ce projet valorise des axes de recherche soutenus par le Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes (LARHRA), notamment autour des questions soulevées par le genre, la culture matérielle et les études environnementales.”


Elle est membre du collectif de recherche Studio Écocritique XIX, lauréat de la résidence de recherche INHALab 2026 pour le projet « Aux origines du regard écologique : les imaginaires du XIXᵉ siècle ». Elle fait également partie de l’équipe éditoriale de Outsider, une revue de critique créative en ligne.

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Le Projet GATES est financé par le Programme d’Investissement Avenir lancé par l’Etat et mis en œuvre par l’ANR France 2030.

https://maci.univ-grenoble-alpes.fr/sites/default/files/Mediatheque/bandeau%202%20financeurs%202.JPG

Sous la direction de Marie GISPERT 
Co-direction : Sophie HATCHWELL (University of Birmingham)

Thèse de doctorat en miroir avec Université de Montréal (Canada)

Submitted on 8 September 2025

Updated on 9 September 2025